L’intelligence artificielle Générative est aujourd’hui devenue un enjeu majeur de compétition mondiale, une opportunité unique pour les entreprises selon Vincent Luciani, PDG et cofondateur d’Artefact.
La France, grâce à ses atouts indéniables, se positionne comme un prétendant sérieux au leadership mondial dans ce nouveau paysage technologique. En outre, l'IA représente une manne économique prometteuse, avec des estimations de gains potentiels atteignant 400 milliards d'euros d'ici 2030.
Coupes de champagne, ordinateurs. Dans le Marais, deux étoiles de l’IA générative française, Nabla et Mistral AI, tiennent salon. On blague sur les “X”, on taquine le chatbot de Mistral. Les conversations sont spirituelles, les visages enthousiastes. A juste titre. Les Français savent que l’IA générative vient de remettre à zéro les compteurs. Personne n’a encore de longue expérience de l’ IA générative . Une opportunité unique pour Paris. Car “la France est un des leaders mondiaux de l’IA”, souligne Laura Connell, associée du fonds européen Atomico. Plus de 600 start-up IA y ont poussé, dont 141 dans la GenAI, révèle un récent rapport du cabinet Wavestone.
“Et parmi elles, plusieurs sont spécialisées dans les modèles de fondation, la pierre angulaire de ce marché”, souligne Chadi Hantouche, associé du cabinet.
Le modèle le plus puissant de Mistral AI talonne même aujourd’hui celui d’OpenAI. Le Français a d’ailleurs bouclé une spectaculaire levée de fonds (385 millions d’euros) en décembre dernier. En début d’année, Photoroom et Nabla ont également réalisé de beaux tours de table. “La France est devenue très attractive”, résume Olivier Martret, associé de Serena Capital. Entre 2019 et 2023, note Dealroom, c’est d’ailleurs elle qui a attiré le plus d’investissement en capital-risque en IA générative après les Etats-Unis et Israël.